En Inde, treize passagers de Milan viennent de se glisser sous le nez et la barbe de la police de l’aéroport. Ce ne sont pas les premiers touristes à jouer au chat et à la souris avec les autorités sanitaires.
C’est un véritable envoi de sufferers qui a été « livré » mercredi 5 janvier en Inde. Un vol en provenance de Milan a atterri à Amritsar, dans le nord du pays, près de la frontière pakistanaise, avec à son bord… 125 personnes infectées par le Covid-19. Le tout démasqué par des assessments effectués à leur arrivée sur tous les voyageurs de plus de 19 ans. La bonne centaine de cas positifs ont été contraints à l’isolement et pris en cost par les autorités sanitaires indiennes à l’aéroport.
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Mais voilà : à en croire la BBC, certains voyageurs n’ont visiblement pas aimé l’idée d’être placés en quarantaine dès leur arrivée, et ont quitté la compagnie de police. Au whole, neuf d’entre eux se sont échappés de l’aéroport sans donner d’adresse, et quatre autres se sont enfuis, cette fois de l’hôpital native où les voyageurs infectés ont été emmenés en ambulance – un whole de treize fugitifs. . Sur place, le préfet de police nie avoir baissé la garde et considère avoir été « Dupé » par des passagers clandestins.
Celles-ci ont suscité l’ire des autorités du pays, alors que l’Inde accuse actuellement une très forte obscure de contaminations liées à la obscure du variant Omicron, et enregistre chaque jour des centaines de milliers de nouveaux cas. Les évadés sont priés de se présenter avant le lendemain matin aux autorités sanitaires pour commencer leur quarantaine, faute de quoi la police promet de « Publier leurs photographs dans la presse et porter plainte contre eux ». Les visas sur leurs passeports ont déjà été retirés, a déclaré à NDTV Gurpreet Singh Khehra, le préfet d’Amritsar.
Épidémie fugitive
En réalité, les passagers en fuite ne sont pas les premiers à vouloir s’éclipser face à toutes les réglementations sanitaires. Dans une évasion aussi incroyable qu’inattendue, racontée par le Fois , un Espagnol et un Portugais avaient également réussi à tromper la vigilance de la police néerlandaise à l’aéroport de Schiphol, près d’Amsterdam, afin d’échapper à la quarantaine qui leur a également été imposée après un take a look at positif à l’aéroport. Ils ont finalement été arrêtés manu militari dans un avion sur le level de décoller pour l’Espagne. Retour à la case départ…
Début décembre, les Thaïlandais n’avaient pas non plus apprécié qu’un voyageur israélien, soupçonné d’avoir été infecté par la variante Omicron, ait quitté l’hôtel où il était placé en quarantaine avant le résultat de son take a look at. La police de Bangkok s’est lancée à sa poursuite lors d’une véritable chasse à l’homme de plusieurs semaines, avant que le fugitif ne se rende à la police quinze jours après son évasion. Alors que les deux assessments auxquels il a ensuite été soumis se sont avérés négatifs – la cost virale avait eu tout le temps de redescendre au cours de sa course – mais l’homme était entre-temps devenu l’ennemi public numéro 1. Non seulement la fin de sa quarantaine maintenu en détention, mais les autorités thaïlandaises entendent bien l’expulser avec interdiction de refouler… advert vitam.
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Ailleurs dans le monde, ce sont encore les policiers espagnols qui s’étaient lancés fin novembre dans une traque sans merci après la « disparition » d’une dizaine de touristes néerlandais dans une région voisine du Portugal. Tous avaient été testés positifs et également contraints à l’isolement. A Sialkot, au Pakistan, une quinzaine de voyageurs sud-africains avaient trompé la vigilance d’un hôpital où ils avaient été placés en quarantaine fin décembre. En Tasmanie, le même crime avait conduit un Australien directement en jail la veille de Noël.
Mais ces programs pourraient bientôt disparaître des gros titres de l’actualité. Déjà, les compagnies aériennes réclament la fin des assessments systématiques lors des vols, arguant que le niveau de circulation du virus est si élevé que ces assessments ne permettent plus de freiner les contagions. Au Royaume-Uni, les voyageurs vaccinés n’ont plus besoin d’être testés négatifs avant d’embarquer. Une décision qui, si elle est imitée ailleurs dans le monde, pourrait résoudre cette crise de la quarantaine.