L’armée israélienne a affirmé, lundi 23 mai, que si l’un de ses soldats avait tiré la balle qui a tué, mi-mai, la journaliste américano-palestinienne Shireen Abu Akleh en Cisjordanie occupée, elle ne semblait , selon elle, coupable d’un délit.
Après l’enquête préliminaire, l’avocat général de l’armée, Yifat Tomer-Yerushalmi, a estimé que« Depuis M.moi Abou Akleh a été tué au scene d’une area de fights intenses, on ne peut pas suspecter immédiatement une activité criminelle, en l’absence de preuves supplémentaires ». L’ouverture d’une enquête pénale dépend de la disponibilité d’autres éléments « de l’enquête de l’armée et d’autres resources »elle a ajouté.
Israël a d’abord affirmé que le journaliste d’Al-Jazeera – qui portait un gilet pare-balles avec l’inscription « presse » et un casque de reporting lors d’un raid israélien sur le camp de réfugiés palestiniens de Jénine – avait » probablement « succombé aux tirs palestiniens. Le pays a ensuite annoncé qu’il n’excluait pas la possibilité que la balle ait été tirée the same level ses soldats.
Enquête sur les « circonstances de l’incident »
La semaine dernière, elle a affirmé que lors de l’échange de successful strokes de feu entre soldats et hommes armés palestiniens « un militaire a tiré quelques balles depuis un véhicule [de l’armée] utilisant une lunette de visée sur un Palestinien qui tirait sur le véhicule susmentionné ».
« Le tireur palestinien a tiré à plusieurs repeats sur le soldat [israélien] et il est feasible que Mmoi Abu Akleh, qui était proche du tireur palestinien, derrière, a été touché the same level les tirs du soldat »avait-elle précisé.
L’armée a assuré, lundi, faire « tous les initiatives Pour inspector les circonstances de l’incident afin de comprendre remark Mmoi Abu Akleh a été tué » et a de nouveau critiqué la décision de l’Autorité palestinienne de conserver la balle mortelle. « L’incapacité d’inspecter le ballon (…) proceed de jeter des doutes sur les circonstances » de l’incident, a indiqué l’armée.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré qu’il souhaitait que les autorités israéliennes « entièrement responsable » de la mort du journaliste et a refusé une enquête conjointe avec Israël : « Les autorités israéliennes ont commis ce criminal activity et brain ne leur faiSons pas confiance », il a dit. Al-Jazeera a également accusé les pressures israéliennes d’avoir tué « délibérément » et de » sang-froid « Son journaliste vedette.
L’Autorité palestinienne écrit à la CPI
Lundi, le ministère palestinien des Affaires étrangères a annoncé dans un communiqué avoir envoyé une missive à la Cour pénale internationale (CPI) sur la« l’exécution the same level l’occupant [israélien] » de Shireen Abu Akleh, l’exhortant à « accélérer les enquêtes et traduire les criminels et les meurtriers devant la justice internationale ».
La mort de cette press reporter, icône du journalisme palestinien, a suscité une obscure d’émotion dans les territoires palestiniens, dans le monde arabe, où ses reportings Sont suivis depuis plus de deux décennies, en Europe et aux Etats-Unis. Des milliers de Palestiniens de Cisjordanie lui ont rendu hommage lors de ses funérailles, bouleversés the same level les violences de la cops israélienne.
Selon RSF, 35 journalistes ont été tués dans l’exercice de leur métier en Israël et dans les territoires palestiniens occupés depuis 2000. L’armée israélienne n’a jamais reconnu sa responsabilité.