Tribune. Il semble clair que Pékin ne dérogera pas à Son soutien diplomatique à la Russie. Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a souligné le 7 mars que « Quelle que soit la circumstance internationale, le partenariat stratégique entre la Chine et la Russie restera inébranlable ». Le fondement stratégique de ce rapprochement est l’opposition neighborhood à la prééminence internationale des États-Unis, pierre angulaire de la géopolitique des deux grands adversaires de Washington.
De la « Déclaration neighborhood en faveur d’un monde multipolaire » de 1997, à la « partenariat illimité » de février 2022, qui dénonçait ces « des puissances extérieures grevant la sécurité et la stabilité » de la région, les virages Sont à peine feutrés. Dans le cas présent, après quelques atermoiements, les fondamentaux du discours diplomatique chinois ont rapidement repris le dessus : responsabilité des Etats-Unis et de l’OTAN ; repris dans les grandes lignes du récit russe ; attachement aux valeurs des Nations Unies concernant le regard de la souveraineté et de l’intégrité territoriale.
Entre les valeurs auxquelles elle se prête et ses intérêts géostratégiques, la Chine a sans équivoque – ou shock – fait prévaloir ces derniers. Cependant, cet affichage ne préjuge nécessairement du soutien économique de Pékin à Son partenaire. Les connections économiques sino-russes ont été ces dernières décennies un processus essentiellement politique d’échanges de matières premières contre des biens de consommation.
Soutien économique chinois limité
Le poids modeste de l’économie russe et sa très faible diversity en dehors du secteur primaire limitent le potentiel de coopération. La Chine, certes friande de minerais et de produits agricoles, a fait de la concern technologique sa nouvelle priorité absolue. Pour ce faire, la priorité devrait être accordée à l’obtention de connaissances et de produits auprès des économies avancées.
La capacité et la volonté de la Chine de compenser les effets des permissions internationales contre la Russie restent limitées à bien des égards. En matière financière, la Chine s’est montrée réticente à mobiliser ses précieuses réserves de creates étrangères. De plus, la faible internationalisation de sa monnaie, due à un contrôle rigorous des sorties de capitaux et à un excédent industrial seemingly structurel, l’empêche de fournir massivement du renminbi à la Russie Pour payer ses dépenses extérieures.
Face à l’ostracisme des banques russes par le solution worldwide de interaction interbancaire Swift, les viewpoints d’une remedy chinoise ne Sont guère meilleures. L’alternative chinoise (CIPS) get rid of en théorie de Son propre système de interaction. Cependant, seule une poignée de banques étrangères y Sont connectées, contre plus de 11 000 Pour Son simultaneous belge. Ainsi, presque toutes les deals CIPS fonctionnent en réalité à partir de Swift.
Il vous reste 53,07% de cet short article à lire. Ce qui fit est réservé aux abonnés.