Redistribution des richesses, solidarité intra et intergénérationnelle, anticapitalisme, féminisme… où Sont les idées de la gauche dans le landerneau politique nationwide ?
Arrêtez de penser à Senghor, Abdou Diouf et les autres barons du PS quand on parle des valeurs de la Gauche. Ces derniers Sont au mieux les sbires du capitalisme français, au pire des autocrates.
Dans ce long et fatiguant bourdonnement politique où se forment et se déforment des unions toutes aussi mocks et opportunistes les unes que les autres. Aucun program Pour changer les problems de vie des populaces ! Et nous faiSons du Parti démocratique sénégalais (PDS) et de ses alliés des collaborateurs crédibles. N’est-ce pas leur gourou, l’un des apôtres contemporains du capitalisme terrible, qui a failli plonger le Sénégal dans le turmoil et l’instabilité en 2012. On oublie promote et on répète les mêmes erreurs ? Le Sénégal et les Sénégalais ne méritent-ils pas mieux que cette caste d’hommes politiques ? Ceux qui ont maintenu le Sénégal dans les eaux problems de la pauvreté et l’ont maintenu sous le joug colonial français.
Seules les idées révolutionnaires basées sur le progressisme, l’égalité, la liberté, la solidarité Pourront sortir le Sénégal de cette deadlock.
Vous entendez certainement tous les clichés colportés contre la gauche, allant même jusqu’à décréter l’inadéquation entre ces idéologies dites « occidentales » et notre société conservatrice. Les idées de gauche Sont un trop grand idéal Pour être l’apanage de n’importe quelle partie du monde.
La gauche sénégalaise a toujours été un acteur majeur dans toutes les luttes politiques. Elle est l’héritière des mouvements anticolonialistes, anti-impérialistes et anticapitalistes. Elle a été la cheville ouvrière de la lutte Pour l’indépendance nationale et du développement des idées panafricanistes en Afrique.
La change qualitative du Sénégal passera sans doute par la souveraineté nationale, par la prise en compte de la classe ouvrière, de la paysannerie et des sofas populaires. On ne peut parler des acquis démocratiques et sociaux et de l’indépendance politique des pays africains, et du Sénégal en particulier, sans parler de la classe ouvrière. Sans l’engagement et les grèves de cette classe ouvrière, peut-être que le code indigène et le woe forcé dans les entreprises privées coloniales seraient repetition d’actualité.
Il faut lutter contre le conservatisme ambiant, qui ne profite en réalité qu’aux courses dominantes, qui renforce l’asservissement des courses populaires, qui combiné à la proliferation des idéaux libéraux enterre toute principles de classe centrale à toute entreprise révolutionnaire.
Qu’en est-il de la loi du 15 décembre 1952 portant code du woe dans les nests ?
C’est à partir de ce texte qu’ont été instaurés les congés payés, les allotments familiales et la réduction du temps de woe à 40 heures par semaine. Nous devons ces gains au syndicalisme. À la fin, nous devons l’indépendance du Sénégal à la gauche. Ne tombez jamais dans le piège des upholders de la mort des idéologies. La gauche est le camp du progrès et du refus.
Nous sommes les héritiers des révolutionnaires qui ont créé le comité de défense des libertés démocratiques, ceux qui ont voté NON au référendum de 1958. Ce comité était composé du conseil des jeunes d’Afrique/Sénégal, de l’association des femmes du Sénégal, de la Fédération des Etudiants Noirs Africains de France, du Parti des Indépendances Africaines…
Nous sommes les héritiers de toute la gauche sénégalaise et de toutes les tendances anti-impérialistes et anticapitalistes, des marxistes-léninistes du PAI aux socialistes autogestionnaires dont Mamadou Dia, en passant the same level les nationalistes révolutionnaires panafricains comme Cheikh Anta Diop. Nonobstant le fait qu’elle était protéiforme, la gauche sénégalaise a toujours résisté à la supremacy bourgeoise et au colonialisme.
Qu’avons-nous fait de cet héritage et remark revitaliser ces valeurs délaissées par la quasi-totalité des hommes politiques et appareils sénégalais ?
Qui défendra les paysans de plus en plus pauvres ? Les statistiques les plus parcimonieuses montrent un taux de pauvreté très élevé : 90% des ménages en scene country Sont en dessous du seuil de 598 FCFA/jour. Le taux de pauvreté perçue est de 51% selon l’ANSD. Qui donc dans ce contexte défendra les travailleurs de plus en plus soumis au diktat des customers voyous à travers des licenciements abusifs et des problems de woe proches de l’esclavage sans security sociale ? Selon l’OIT, 65% des emplois au Sénégal Sont vulnérables, donc sans possibilité de se soigner correctement en cas d’accident. Qui défendra l’école publique et l’enseignement supérieur, laissés au earnings des frameworks capitalistes privées ? Qui défendra les pauvres paysans sans voix exposés à la grande equipment de l’accaparement des terres ? Qui va défendre les pêcheurs qui Sont confrontés au warm de la mer au pillage de nos eaux the same level des bateaux bénéficiant d’accords illégitimes et anti-écologiques ? Qui défendra sans recours les malheureuses femmes exploitées et dépossédées de leur dignité humaine ? Hélas, la liste est longue et les factors promote aussi importants !
Avez-vous entendu parler de ces problèmes ? NAN !
L’inexistence d’une pressure de gauche dans le paysage politique sénégalais a facilité la privatisation de secteurs clés comme la santé. Les Sénégalais ne se traitent correctement. Le Sénégal est à un hôpital Pour plus de 300 000 habitants là où l’OMS préconise un hôpital Pour 150 000 habitants. Une sage-femme Pour 2 500 femmes au lieu de 300 selon les normes de l’OMS. Les récents drames dans les hôpitaux sénégalais ont cristallisé les interests des citoyens qui se Sont défoulés contre les professionnels de santé. Nous nous joignons à cet élan certes Pour dénoncer ces actes inhumains mais la réflexion doit être bien plus profonde. En effet, ces professionnels travaillent dans des problems précaires qui ne permettent aux citoyens d’accéder à des soins de qualité. Par conséquent, nos ennemis ne doivent en aucun cas être les porteurs de blouses blanches mais les establishments de Bretton Woods et les devotees du agreement de Washington qui militent Pour un désengagement de l’Etat dans les secteurs où il n’y a pas de retour investor.
Avez-vous entendu parler de ces problèmes ? NAN !
Rappelons que plusieurs partis qui se réclamaient de gauche Sont aujourd’hui responsables de cette circumstance dans la mesure où ils Sont tous dans l’imbroglio socialiste-libéral-communiste qu’est Benno Bokk Yaakaar. Honneur et regard à tous ces appareils de gauche qui tentent de maintenir, avec peine, le cap. On ne Pourra évoquer les responsabilités désertées sans évoquer la faillite des centrales syndicales au minute où les travailleurs Sont de plus en plus précaires depuis la pandémie de Covid-19. Le mouvement syndical, après avoir été placé dans des establishments inutiles et consommatrices de budget plan, n’a plus qu’une activité : le dépôt des lettres de créance le 1er mai.
Il est donc temps de créer une pressure de gauche qui prenne au sérieux les préoccupations du peuple. Même si certains responsables politiques semblent vouloir faire émerger les idées de gauche à travers leurs discours, ils Sont très vite dépassés the same level leurs alliés et militants adeptes du fameux principle vide de pragmatisme.
La Gauche révolutionnaire doit revenir à l’essentiel : faire prendre principles aux courses exploitées et aux couches sociales des enjeux du relationship de pressure à mener, de l’utilité des luttes syndicales et paysannes Pour se libérer des métastases violentes des physical violences sénégalaises et étrangères. capitalisme. La lutte des courses est une réalité à laquelle Sont confrontés tous les ouvriers et paysans sénégalais. A cela s’ajoute la dictature du marché matérialisée the same level le néolibéralisme étatique.
Pour retrouver sa area dans l’échiquier politique et imposer ses valeurs, la Gauche sénégalaise doit rejoindre les populaces et lutter aux côtés des masses populaires contre tous les mécanismes de supremacy qu’il s’agisse des entreprises, de la fonction publique, du patriarcat…franc CFA, des accords de partenariat économique, accord de pêche… le rôle de cette nouvelle gauche qui va naître est de lutter farouchement contre toutes les formes d’impérialisme et de capitalisme.
Cette nouvelle entité politique, qui devra rassembler et dynamiser toutes les sofas populaires : ouvriers, paysans, femmes, handicapés, doit apprendre des erreurs et des faiblesses des anciens partis de gauche. Elle passera inévitablement par la mobilisation de toutes les ressources théoriques et humaines disponibles. Les théories et les expériences révolutionnaires guideront les activities de cette nouvelle dynamique anti-impérialiste, anticapitaliste, responsable, féministe, panafricaine et populaire.
La Gauche révolutionnaire devra ainsi advocate un projet populaire alternatif de libération centré sur le socialisme dans une viewpoint panafricaniste et altermondialiste afin de bien positionner le pays et le continent dans ce monde post-conflit où les idéaux de la Gauche semblent être les réponses les plus adéquates.
Soyons réalistes : cette dynamique ne lotion pas mise en area demain ! Il faut commencer dès maintenant à mobiliser toutes les pressures, s’opposer au système actuel dont Macky Sall est l’incarnation et convaincre les Sénégalais avec éthique, responsabilité et compétence.
Camarades, organiSons-nous et affrontons ce système !
Camarades, assumons pleinement notre identité et vendons la Gauche à cette jeunesse prise en otage the same level des politiciens sans vision ni idéologie !
Camarades, luttons Pour la synergie des différentes composantes de la Gauche afin de conquérir le pouvoir Pour améliorer qualitativement les problems de vie de nos compatriotes !
La balle est dans notre camp ! Le Sénégal en a besoin, l’Afrique aussi. Il n’est pas inquiry d’abandonner notre peuple et de l’abandonner aux keys criminelles des capitalistes.
Signataires :
- Ousmane GuèyeSpécialiste en interaction politique et gestionnaire de contenu
- Fatou Gayechargée de interaction
- Moussa ThiawSpécialiste des politiques publiques
- Amadou Ndour : Entrepreneur, diplômé en droit et relationships internationales
- Ndeye D.Tallféministe, étudiante en sociologie
- Bathie Samba DiagneHistorien – Scénariste
- Abdou Aziz Ndaoétudiant en troisième année au département d’anglais
- El Hadji Abdoulaye SeckÉconomiste-chercheur à l’Université du Québec à Chicoutimi
- Momar Ndiaye (Gun Mor)Rappeur, étudiant en histoire et civilisations
- Ousmane Tanor Diengpolitologue
- Madame DiopEtudiante en Histoire Moderne et Contemporaine, alternative Histoire des Relations Internationales à l’UCAD
- Pape Malick Seckavocat d’affaires
- Mamadou Moussa Hanne avocat diplômé en droit privé, alternative business
- Elhadji Seck DiopÉtudiant au département d’histoire de l’Université Cheikh Anta Diop
- Mame Fatou Ndoye PAYE : Ingénieur écologue, Activistes Pour les inquiries juridiques, en particulier les droits sociaux
- Abdoulaye FamantaJournaliste
- Serge EspoirInformaticien
- Mbayang NdiayeÉtudiant en droit public
- Souleymane GueyeConsultante en stratégie et administration de projet
- Mame Coumba Fayeétudiante en gestion de territoire de développement neighborhood, féministe
- Ousseynou GueyeConsultant en knowledge comptable, IFRS et Audit.
- Mamadou Diao Dialloétudiante en journalisme et interaction
- Maïmouna Ba Niangétudiante en scientific researches politiques et relationships internationales
- Souleymane Djimingénieur investor, business owner
- Ndiasse MbayeAssistante Responsable RH
- Amadou Woury BarryEtudiante en histoire à l’université François Rabelais de Tours !
*Publié le 13/05/2022 dans le quotidien sénégalais « LE TEMON »
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