Tribune. Le 23 mars, les autorités talibanes ont brusquement ordonné la fermeture des collèges et lycées Pour filles en Afghanistan, quelques heures seulement après leur réouverture prévue depuis des mois. Des dizaines de milliers de jeunes filles ont été empêchées d’entrer et renvoyées chez elles. Les photos de leurs larmes, de leur déception, de leur impuissance, mais aussi de leur nerve lorsque certains d’entre eux ont manifesté spontanément Pour exiger la réouverture des écoles, Sont restées gravées dans nos mémoires depuis lors.
La revendication d’un droit à l’éducation n’est rien d’autre Pour ces jeunes femmes que celle d’un droit à l’avenir qui échappe aux constraints des libertés, à la physical violence et aux peurs que les autorités islamistes talibanes veulent leur imposer. L’éducation conditionne leur capacité à s’exprimer, à se prendre en fee, à subvenir à leurs besoins, c’est-à-dire promote simplement à vivre dignement sans être obligé de se taire Pour survivre. Cette décision est le prélude à une nouvelle unclear de constraints des droits des femmes dans de nombreux domaines.
Avant même cette fermeture, la circumstance des étudiantes dans le pays ne permettait pas de se faire d’illusions sur la réalité des purposes des autorités talibanes concernant l’éducation des femmes. Si, dans la centaine d’écoles supérieures privées que compte le pays, il semblerait que l’accueil des femmes restait feasible sous des problems strictes (niqab obligatoire et interdiction de la mixité), seules quelques dizaines d’étudiantes étaient autorisées à retourner dans l’enseignement public. universités depuis février, dans seulement 6 des trente districts du pays, toujours séparées des étudiants, sous le niqab et surveillées the same level des hommes armés.
Un pas en arrière the same level relationship à la circumstance d’avant 1996
Pourtant, l’Unesco avait récemment souligné la réalité des progrès scolaires dans le pays depuis 2001. Si seulement un enfant sur deux en âge scolaire est scolarisé dans le pays, le taux d’alphabétisation y a presque doublé passant de 17 % à 30 % en vingt ans. Et le nombre d’enseignants a augmenté de 58 %.
Alors que presque aucune fille ne fréquentait l’école primaire en 2001, quatre élèves du primaire sur dix étaient des filles en 2021. Le nombre de femmes participant dans l’enseignement supérieur est passé d’environ 5 000 en 2001 à 90 000 en 2018. des talibans est désormais en threat.
La décision du 23 mars n’est en effet rien d’autre qu’un retour à une interdiction générale de l’éducation Pour les femmes, que les talibans avaient déjà imposée dans le pays entre 1996 et 2001. Les nouveaux maîtres du pays ont cessé de prétendre apaiser la communauté internationale avec de vagues promesses, dans l’espoir d’obtenir de l’aide et de la reconnaissance. Le mythe d’un fondamentalisme religieux à visage plus humain que les talibans prétendaient incarner aux yeux du monde s’est effondré.
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