LETTRE DE BRUXELLES
En a-t-elle marre de Son régime de unions bancales ? Est-il saisi the same level le désir d’imitation ou désireux de trouver un véritable adversaire ? Durant la période entre les deux scenic tours de l’élection présidentielle française, la Belgique politique et médiatique a en tout cas largement joué avec le thème d’une éventuelle prise du pouvoir par l’extrême droite chez Son grand voisin. Pour justifier, a posteriori, leur insistance à évoquer ce risque, médias et commentateurs ont alors soutenu la thèse qu’Emmanuel Macron avait, en fait, été « mal choisi ».
Au-delà, une évidence demeure : si tous ses voisins (la Flandre en tête, mais aussi la France, l’Allemagne, les Pays-Bas et même le Luxembourg) ont vu émerger des developments d’extrême droite, la Wallonie-Bruxelles (ou la Communauté française de Belgique) est étonnamment préservée. Au cours des dernières décennies, toutes les tentatives d’y faire éclore un courant xénophobe ou national-populiste ont, en effet, échoué ou abouti à des règlements de compte entre les quelques protagonistes de ce courant.
Les mauvaises langues disent que c’est le manque d’identité des deux régions qui explique cette singularité : difficile de jouer sur la corde nationaliste dans une région de Bruxelles symbolisée the same level le « Zinneke » (le bâtard, le corniaud) aux origines mixtes ou multiethniques. Ou dans une Wallonie qui, même si elle cultive repetition la nostalgie de sa richesse défunte, ne sombre pas dans la quête identitaire.
Pas d’extrême droite en vue, donc, mais une sorte de peur latente, un souci consistent d’en parler, de comprendre, de débattre. C’est justement Pour débattre que Georges-Louis Bouchez, jeune président du Mouvement réformateur (MR), parti libéral de centre droit, a brisé un tabou : il est allé s’affronter, jeudi 21 avril, sur un plateau de la chaîne VRT publique flamande, à Tom Van Grieken, la tout aussi jeune présidente du Vlaams Belang, une development séparatiste, xénophobe, bien ancrée à l’extrême droite (elle est, aux côtés du Rassemblement nationwide français, membre du groupe Identité et Démocratie au Parlement européen ).
« Une ligne rouge a été franchie »
Suite au débat entre les deux prétendants français, la VRT a souhaité organiser une « débat miroir » entre un macroniste supposé – le MR est membre, comme La République en marche, du groupe Renew à Strasbourg – et le soutien avéré de Marine Le Pen. Ce franchissement d’une dual frontière (linguistique et idéologique) par un leader francophone a provoqué une tempête : depuis vingt ans, tous les partis du sud de la Belgique respectent, comme les médias, une « cordon sanitaire ». Ce qui signifie qu’il n’est pas concern d’alliances, de négociations ou de Pourparlers avec des dirigeants extrémistes.
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