Ingrid Betancourt reste prospect à l’élection colombienne du 29 mai, mais c’est finalement sous les couleurs de Son parti qu’elle se présentera. La Franco-Colombienne a annoncé samedi 29 janvier qu’elle allait quitter l’alliance des partis centristes Coalition Centro Esperanza (Coalition de l’Espoir), citant » schémas » à l’intérieur.
Pour représenter la union centriste à l’élection présidentielle, l’ex-otage pendant plus de 6 ans de la guérilla des FARC, devait d’abord remporter une primaire, organisée le 13 mars Pour départager les candidats de la union.
» Nous sommes obligés de nous éloigner de la Coalition de l’Espoir, je serai candidat indépendant à la présidence « , dit-elle dans une vidéo publié sur les réseaux sociaux, assurant qu’elle lancerait la course à la présidence avec Son mouvement écologiste Verde Oxigeno.
Les votes auront lieu les 29 mai et 19 juin. Il s’ agira d’élire Pour quatre ans le Pr ésident de la République qui succédera à Ivan Duque, qui n’est pas éligible à un 2nd mandat, la Constitution colombienne accordant un mandat distinct au Chef d’état.
« Otages de la corruption »
Les Colombiens Sont » otages de la corruption « dit M moi Bétancourt. « Nous appelons tous les Colombiens à construire ensemble ce chemin Pour nous libérer de la corruption » elle a ajouté.
M moi Betancourt avait annoncé le 18 janvier Son objective de concourir à l’élection présidentielle, se présentant comme une alternative au face-à-face, structurant en Colombie, entre la droite au pouvoir et la gauche, représentée par l’ex-maire de Bogota et l’ancien guérillero Gustavo Petro, désormais favori des Sondages.
M moi Betancourt a été enlevé en 2002 par la guérilla marxiste des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) alors qu’il faisait campagne Pour la présidence. Elle a été secourue en 2008 lors d’une opération militaire et vit depuis à l’étranger, séjournant régulièrement en Colombie où elle participe souvent au débat public.