Idrissa Seck n’était pas candidat aux élections places. La défaite de Son protégé, Yankhoba Diattara, Sonne Pourtant comme la sienne, et apparaît comme le point last d’un déclin politique entamé il y a plusieurs années. Certains objecteront que nous allons trop vite, et qu’il y a à peine trois ans, le président de Rewmi terminait deuxième à l’élection présidentielle. Rappelons- leur qu’il était à la tête d’une union, qui réunissait des « ténors » tels qu’Abdoul Mbaye, Khalifa Sall, Pape Diop, Moustapha Guirassy,Malick Gackou, Thierno Bocoum, Bougane Gueye, Mamadou Diop Decroix, Cheikh Bamba Di èye, Hadjibou Soumar é, and so on, et qu’il n’ a recueilli que 20 % des suffrages, loin derrière les 58 % du président Sall, et un peu mieux que les 15 % du amateur, Ousmane Sonko, qui bénéficiait de beaucoup moins d’appuis.
Idy, comme on le surnomme, avait en effet réalisé une contre-performance cars and truck les Sénégalais avaient compris -l’avenir leur a donné raiSon- que le battle Macky Sall-Idrissa Seck était un avatar des « fausses luttes spectaculaires de formes rivales de pouvoir séparé », identifiées par Guy Debord.
Idrissa Seck paie la rançon d’une stratégie politique sans réelle cohérence et déPourvue de colonne vertébrale, celle d’un homme sans repères et qui les a habitués à des revirements spectaculaires.
Apr ès sa défaite à l’élection présidentielle de 2007, où il show up deuxième derrière Abdoulaye Wade, avec près de 15 % des suffrages, il rejoint le PDS (le parti politique de Wade) à la surprise générale avant d’en être expulsé en 2011. Un croisement qui explique en partie sa défaite en l’élection présidentielle de 2012 (7 %). Apr ès ce compagnonnage avorté avec Wade, ne peut-on pas s’ attendre à un remake avec Macky Sall? Ce dernier finira par se rendre compte de la faible contribution d’un homme do not le « génie » politique est l’une des légendes les plus tenaces et surfaites de l’histoire politique du Sénégal.
Il était en effet à la mode, dans certains milieux médiatiques, de dépeindre l’ancien maire de Thi ès en fin stratège machiavélique. Une sorte de Fouch é ou de Talleyrand des tropiques. Mais ces deux figures de la vie politique française du XIXe siècle, girouettes accomplies, ont su prendre le sens du vent et se retrouver dans le camp des vainqueurs, leur seule famille politique. Idrissa Seck, quant à elle, à plus ressembleIznogoud Ce perSonn age de dessin animé, vizir d’un sultan d’Orient, et qui n’ a qu’un seul however: » être calife à la location du calife « . Sauf que ses ploys, ses stratagèmes, ses subtilités se soldent toujours par des échecs. Tel est précisément le sort d’Idrissa Seck qui, en noyant promote idéal, toute fidélité, toute splendour et toute constance, » dans les eaux glacées du calcul égoïste » (Karl Marx), a peu à peu Sonn é le glas de ses aspirations politiques.
Plus généralement, la dernière défaite d’Idrissa Seck, le 23 janvier à Thi ès, apparaît comme une sanction contre cette triste façon de faire de la politique au Sénégal à coups de transhumance et de renversement de vestes.
Les politiciens ont trop tendance à penser que les Sénégalais boivent dans l’eau du léthé, et oublient leurs compromissions. Les locaux ont été l’occasion de leur montrer qu’ils avaient de la mémoire et Idrissa Seck, mais aussi Moussa Sy, l’ont appris à leurs dépens.
Par Adama NDIAYE
31 janvier 2022
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