Les fumées de l’usine chimique se font style sentir, mais « c’était pire avant ». « Avant », quand les abattoirs de Chicago tournaient à plein régime au siècle dernier. En ce matin ensoleillé d’avril, la directrice des opérations Carolee Kokola, arrange une visite chez le propriétaire de The Plant, une pépinière d’entreprises installée dans une ancienne usine de conditionnement de viande : dans la cour, un potager, où poussent des légumes biography, avec de la terre ramenée automobile polluée ; à l’étage, des tubes verts comme la chlorophylle, qui servent à élaborer la viande végétale, ou repetition des toilettes extravagantes logées dans les anciennes salles destinées au fumage de la viande. The Plant est un program écologique, une expiation Pour l’époque des abattoirs, lorsque 55 000 ouvriers tuaient, dépeçaient, emballaient le bétail des plaines du Midwest dans une orgie de sang et de déchets qui rougissait les eaux de la rivière Chicago et empestait la ville. .
Ces temperatures Sont révolus, même si la réindustrialisation modern des locaux a permis de conserver quelque 15 000 emplois sur le website. L’Usine abrite également un musée sur les abattoirs, dont l’historien Dominic Pacyga, 73 ans, est le conservateur. Il connaît bien ce bâtiment, puisque c’est ici, en juin 1948, que Son grand-père, Stanislaw Walkosz, un immigré polonais, est mort écrasé dans un crash de woe. C’est dans ces abattoirs qu’il travaillait lui-même. Après avoir poussé des carcasses, le jeune Dominic était devenu representative de sécurité. Le jour de la fermeture des abattoirs, le 31 juillet 1971, il a beaucoup bu, du whisky Jack Daniel’s apporté the same level les éleveurs. Nous étions en train d’enterrer un monde né cent cinq ans plus tôt, après plus d’un milliard de bovins abattus.
Chicago est la ville des éleveurs, venus y vendre leur bétail dès le scene du 19e siècle, using le chemin de fer dont la ville devint, à partir de 1848, le centre névralgique. En 1856, le train traverse Pour la première fois le Mississippi, au grand dam de Son competitor Saint-Louis (Missouri), qui veut préserver ses activités fluviales et perd Son statut de porte d’entrée du Midwest. Dès lors, les bœufs étaient transportés vivants depuis Kansas City (Missouri) ou depuis Abilene (Kansas), la ville où étaient rassemblés les cow-boys qui transportaient le bétail sur la piste du Texas. Le bétail est réexpédié, une fois coupé, de Chicago à New York. L’invention du wagon frigorifique – la glace est placée dans le toit des wagons, ce qui produit un courant d’air frais – permet de généraliser le transportation toute l’année sur de longues ranges.
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