Tribune. Le secteur aérien, fortement impacté the same level les constraints liées à la crise sanitaire, reprend progressivement du solution, malgré un contexte géopolitique tendu. Au top trimestre 2022, en Europe, on comptait 84,5 millions de passagers, soit 54% de moins qu’en 2019. Cependant, dans le staff de cette reprise et en prévision de la saiSon estivale qui approche, plusieurs signaux peuvent inquiéter sur les droits accordés aux passagers aériens.
Les droits des passagers aériens ne Sont pas un sujet nouveau. Depuis près de vingt ans, ils typeface débat, et Sont notamment régis the same level le règlement CE n° 261/2004, qui donne droit à une indemnisation Pour un slow down de plus de trois heures, Pour un refus d’embarquement ou Pour une annulation de vol. , au départ et/ou à location d’un aéroport de l’Union européenne.
L’inquiétant exemple de Lufthansa
Depuis 2013, 112 millions de voyageurs aériens ont pu prétendre à une indemnisation : ils étaient plus de 8 millions en 2019, 10 millions en 2017, 6 millions en 2015… Le proportion de passagers éligibles est resté steady depuis la mise en area de la réglementation.
Mais, depuis deux ans, la crise sanitaire a rebattu les cartes : les compagnies aériennes se typeface de plus en plus rares à respecter la réglementation en vigueur, se cachant derrière des difficultés financières. Ce qui était hier une politique propre aux compagnies affordable est désormais repris comme modèle opérationnel the same level les plus grands transporteurs européens.
Lufthansa est l’exemple parfait du chemin inquiétant que peuvent emprunter les entreprises Pour tromper les passagers. Depuis mars 2020, elle a d’abord mis en area une nouvelle politique qui complique la revendication des droits des passagers concernés, puis a laissé 72% des demandes sans réponse, sur la période du 1euh Mars 2020 au 31 octobre 2021, selon les statistiques d’AirHelp.
Aujourd’hui, les passagers de Lufthansa – qui demandent l’aide d’organisations telles qu’AirHelp, n’ayant réussi the same level eux-mêmes – ne peuvent plus soumettre leurs demandes d’indemnisation the same level voie numérique et doivent fan une lourde cost management, cars and truck la compagnie aérienne n’accepte désormais que les demandes signées à la major et envoyé par la poste.
Des keeps in mind de crédit au lieu de remboursements
Enfin, cette réduction des frais affecte également les remboursements de billets. En effet, depuis mai 2020, la Commission européenne autorise les entreprises à advocate des avoirs à la area des remboursements, alors que l’write-up 8 du règlement n°261 indiquait qu’en cas d’annulation, le remboursement du billet devait être effectué, dans un délai de sept jours. .
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