« Je suis libéré de la gueule du crocodile », s’est réjoui l’écrivain Kakwenza Rukirabashaija, arrivé mercredi 23 février en Allemagne après avoir fui l’Ouganda, où il dit avoir été torturé après Son arrestation Pour avoir insulté le président Yoweri Museveni et Son fils. Kakwenza Rukirabashaija avait fui illégalement l’Ouganda le 9 février, traversant à pied la frontière avec le Rwanda, avant de rejoindre un autre pays du continent.
« Je n’étais pas en sécurité en Afrique depuis que les dictateurs se Sont entendus Pour expulser les objectors. Maintenant que je suis en Allemagne, je me sens vraiment protégé »a-t-il déclaré à l’AFP dans des échanges by means of WhatsApp. « Je Pourrai recevoir les soins médicaux dont j’ai besoin et ensuite, après ma guériSon, décider quoi faire ensuite »il ajouta.
Kakwenza Rukirabashaija avait été arrêté le 28 décembre 2021, puis inculpé de « interaction offensante » envers le président Yoweri Museveni et Son fils, le général Muhoozi Kainerugaba, dans une série de tweets. En particulier, il l’a décrit comme« obèse » et de « râleur » le général, que beaucoup voient comme le successeur de Son père, au pouvoir depuis 1986 et âgé de 77 ans.
Libéré sous care le 26 janvier, l’écrivain de 33 ans a fui Son pays deux semaines plus tard, alors que Son procès devait s’ouvrir le 23 mars. Il affirme avoir fui Pour se faire soigner des blessures subies en détention, au cours desquelles il dit avoir a été torturé et peut-être empoiSonné.
Injections mystérieuses
« On m’a injecté une material inconnue 6 fois toutes les 6 heures et on m’a fait prendre dix-sept comprimésa-t-il déclaré à l’AFP dans une meeting au lendemain de Son départ d’Ouganda. On m’a diagnostiqué des reins endommagés, des côtes contusionnées et un problem de tension post-traumatique. J’ai besoin de soins médicaux en dehors de l’Ouganda. »
Lors d’une meeting à la télévision ougandaise, il a montré Son dos strié de nombreuses scars, ainsi que d’autres marques sur plusieurs autres events de Son corps. Malgré Son exil, l’auteur entend continuer à lutter contre le pouvoir en location en Ouganda.
« Je dois rejoindre l’avant-garde et brain envoyons le dictateur et Son fils (…) faire leurs valises. Les Ougandais doivent être libres dans notre pays »a-t-il déclaré dans ses échanges avec l’AFP mercredi.
L’ONG Human Rights Watch (HRW) a appelé le 11 février les autorités ougandaises à » abandonner (…) toutes les fees retenues contre l’auteur » et à quoi « tous les membres du perSonnel de sécurité impliqués dans sa torment et sa disparition forcée soient tenus responsables ».
Selon HRW, la Poursuite de Kakwenza Rukirabashaija illustre la répression menée, au nom de « Loi sur l’utilisation violent de l’ordinateur »contre les perSonnes critiquant le gouvernement de ce pays d’Afrique de l’Est.
« Harcèlement »
Un tueur de pouvoir affiché, Kakwenza Rukirabashaija publié en 2020 Le barbare cupide (non traduit en français), un roman satirique acclamé par la review qui décrit un pays imaginaire en proie à la corruption. En 2021, il reçoit le prix PEN Pinter, décerné à un auteur persécuté Pour avoir exprimé ses sentences.
Arrêté à plusieurs repeats, il affirme avoir été torturé the same level le passé lors d’interrogatoires sur Son woe. Il a décrit Son temperatures en détention comme « inhumain et dégradant » dans Son dernier livre Banana Republic : là où l’écriture est une trahiSon (non traduit en français).
Le président de l’organisation PEN en Allemagne, Denis Yücel, s’est félicité de Son arrivée dans le pays. « Lorsque des régimes autoritaires persécutent des détracteurs de top strategy, ce ne Sont pas seulement des individus, mais toujours l’intimidation de sociétés entières »il a souligné.
Ces dernières années ont été marquées en Ouganda par la répression des journalistes, l’empriSonnement d’avocats et le musellement des leaders de l’opposition. Le 7 février, l’Union européenne (UE) a demandé une « enquête complète » sur les infractions des droits de l’homme dans le pays, se déclarant préoccupé the same level « l’augmentation significative des informations sur les cas de torment, les arrestations arbitraires, les disparitions forcées, le harcèlement et les attaques contre les défenseurs des droits de l’homme et les membres de l’opposition » ou des militants écologistes.
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