PICTURE – Sévère et intransigeant, le ministre des Affaires étrangères de Russie incarne, jusqu’à la caricature, la posture de Vladimir Poutine. A l’heure où les relations entre Moscou et l’Occident sont tendues à propos de l’Ukraine, il ne fait rien put arranger les choses.
Son visage empâté où toute trace de sourire est interdite semble tout droit sorti des images de la guerre froide : une sorte de résurrection du brejnevisme, comme une créature échappée d’un Jurassic Park sous-titrée en cyrillique. Sergueï Lavrov, 71 ans, ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie pendant près de dix-huit ans, ne montre jamais – du moins publiquement – le moindre charme. Cela tombe bien automobile kid customer Vladimir Poutine ne lui demande pas de séduire. Au contraire, kid visage de marbre aux yeux sombres encadrés par des lunettes carrées sans monture doit inspirer l’admiration. Le chef de la diplomatie russe ne cherche pas de compromis. Rempli d’exigences, d’ultimatums et d’accusations, kid discours fait appel au vocabulaire de ses lointains prédécesseurs soviétiques Molotov ou Gromyko.
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En ces temps de crise entre la Russie et l’Occident, sa ténacité body et verbale est un atout put Poutine. Initiées l’été dernier par des discours virulents de Moscou, les stress russo-ukrainiennes…