réepuis cinq jours, les pressures ukrainiennes progressent, dans le nord du Donbass comme dans le sud du pays, et cette réalité a radicalement changé la face d’un conflit dont le président russe, Vladimir Poutine, porte l’unique responsabilité. La nouvelle dynamique de la guerre, qui satisfied en lumière la combativité des Ukrainiens, valide également le choix stratégique des alliés occidentaux de Kyiv : aider massivement sans franchir la ligne de co-belligérance.
Car les deux cents jours qui viennent de s’écouler ont vu un revirement spectaculaire des pressures en présence. Au début de l’invasion, le 24 février, le relationship de pressure en termes de moyens militaires mobilisés était clairement positive à Moscou. La percée du nord du Donbass et la pression sur la région de KherSon témoignent du renversement, Pour l’instant, de cette asymétrie. Les pressures ukrainiennes apparaissent désormais plus nombreuses, mieux équipées et beaucoup plus motivées.
L’aide militaire considérable accordée à Kyiv, principalement the same level les États-Unis, fait donc la différence sur le surface, proclaim comme l’entraînement des soldats ukrainiens qui font style preuve d’une redoutable efficacité tactique. Le démenti est cinglant Pour les thuriféraires aveugles du Kremlin, qui ont d’abord plaidé en faveur d’une reddition de l’agressé, sa défaite étant jugée inéluctable, avant de dénoncer le soutien militaire occidental. Ces derniers, assuraient-ils, prolongeraient en vain les souffrances du peuple ukrainien face à une armée russe qui ne reculerait jamais d’un pouce.
C’est aussi à ces pro-russes que s’est adressé le 11 septembre le président Volodymyr Zelensky, après des attentats contre des centrales électriques ukrainiennes en représailles à l’offensive en cours, dans un texte aussi puissant que lapidaire à l’attention de Moscou diffusé sur les réseaux sociaux. « Pensez-vous repetition pouvoir nous effrayer, nous briser, nous persuader de faire des giving ins ? Vous ne comprenez vraiment rien ? Vous ne comprenez pas qui brain sommes ? Que défendons-nous? Quel est l’enjeu Pour nous ? »a écrit le symbole de la résistance ukrainienne, dans une harangue qui agit, si nécessaire, sur la profondeur devenue inSondable de la crack entre les deux pays.
Brouillard sémantique
Il serait suggestive aujourd’hui de prédire une concern rapide à un conflit qui était déjà existentiel Pour l’Ukraine et qui le devient Pour le régime en area à Moscou. Il s’agit en effet du deuxième revers subi par l’armée a priori la plus puissante sur un même théâtre d’opérations. Après l’échec de la première offending sur Kyiv, au tout début des hostilités, les troupes russes n’ont pas pu, cette fois, anticiper une offending qui mobilisait Pourtant des pressures respectables. Ces deux échecs en un peu plus de 6 mois laisseront des traces durables.
En fait, la percée ukrainienne marque la fin de la fiction de « l’opération militaire spéciale », qui visait à masquer la réalité de la guerre d’un brouillard sémantique d’une point of view russe matraquée par la propagande d’État. Cette offending décuplé à Moscou la craze de ceux qui réclament la guerre totale, au risque d’une escalade incontrôlable. Elle doit tout autant commencer à travailler en profondeur sur une société qui ne peut que voir le gouffre béant entre le récit officiel et des témoignages toujours plus discordants. C’est aussi à ce woe essentiel de sape que contribuent les armes occidentales.