VU D’AILLEURS – L’organe de coordination de la police a été sommé d’effacer les données stockées illégalement. Un projet de réforme vise néanmoins à étendre les pouvoirs d’Europol. Notamment vers la collecte large de données, à des fins de surveillance.
Par Philippe Laloux (Le soir)
En informatique, cela s’appelle une « arche du Big knowledge ». Comprenez : un « arche »Abritant des plenty gigantesques de données. Celui d’Europol, l’organe de coordination des polices nationales basé à La Haye, créé au lendemain des attentats de Paris en 2015, est babylonien : plus de 4 pétaoctets (si le CD-Rom existait encore, il en faudrait plus) de 6 thousands and thousands ). Il contient des données particulièrement sensibles, collectées au cours des 6 dernières années par les forces de police des 27 États membres, selon leurs enquêtes. Elles concernent plus de 250 000 personnes, supposées avoir un lien, passé ou présent, avec des activités terroristes. Mais pas seulement…
Europol a également aspiré et stocké, à grande échelle et illégalement, des tonnes de données sur des personnes qui n’ont commis aucun délit. Au level, inquiètent les défenseurs des droits humains en Europe, de comparer ses activités au programme de surveillance de masse mis en place par la National Security Agency…