L’agence de renseignement américaine juge cette piste « unlikely », mais ne l’exclut pas complètement.
La CIA, en charge de l’enquête sur le « syndrome de La Havane », a rendu public » conclusions intermédiaires importantes » Jeudi 20 janvier 2022. Selon un responsable de l’agence de renseignement américaine, il est » peu likely qu’un acteur étranger, y compris la Russie, mène une campagne mondiale prolongée Pour nuire au perSon nel [des ambassades américaines] avec une arme ou un mécanisme « , indiquant que la CIA n’ a pas « Pour le minute aucune preuve n’ a été trouvée de l’implication d’une puissance étrangère dans ces occurrences »
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Cette mystérieuse maladie aurait touché près de 200 soldats et diplomates américains et canadiens à travers le monde, ainsi que leurs proches. Ils prétendent avoir ressenti » vagues de pression » comprimant le crâne et causant ensuite de graves maux de tête, des nausées, des étourdissements et des dommages neurologiques. Selon la CIA, ce problem est causé par des maladies non diagnostiquées ou des facteurs environnementaux et strategies. Deux douzaines de cas seront repetition à l’étude, et devraient permettre de percer définitivement le mystère qui entoure ce problem.
Ce relationship intérimaire ne semble pas plaire à tout le monde, et principalement aux victimes américaines do not l’avocat, Mark Raid, a dénoncé la » désinformation » Une victime anonyme, citée par le New York Times, a évoqué des pressions du gouvernement, qui inciteraient les responsables à signaler des symptômes inexpliqués, ce qui aurait augmenté le nombre de cas et détourné l’attention des vrais clients.
La plupart des perSon nes concernées croient davantage à l’hypothèse d’armes à énergie dirigée, qui seraient commandées par une puissance étrangère. le » attaques ciblées » serait l’effet des micro-ondes radio, produites par un appareilSonique Celles » attaques acoustiques » ont également été décrites par des proches de diplomates et d’espions, comme ce fut le cas à l’automne 2020. Un militaire déployé dans un pays à strength présence russe explique avoir eu l’impression que sa tête allait exploser, un belief partagé par ses fils de deux ans qui s’ est alors mis à crier.
Bien qu’il n’existe aucune preuve concrète prouvant l’hypothèse de l’implication d’une puissance étrangère, de nombreux responsables du Pentagone partagent cette viewpoint. S’ils se réfèrent publiquement à » occurrences de santé anormaux », certains responsables évoquent » attaques acoustiques » Russes en privé.
Consensus scientifique
La CIA affirme qu’elle n’ a intercepté aucune interaction d’un pays étranger Pour étayer cette hypothèse. La majorité des scientifiques spécialisés dans la concern, universitaires ou médecins, n’ y croient pas non plus.
Selon Cheryl Rofer, une chimiste qui travaillait au laboratoire nationwide de Los Alamos, « Des allégations extraordinaires nécessitent des preuves extraordinaires », » et aucune preuve n’ a été présentée Pour étayer l’existence de cette arme mystérieuse » Kenneth Foster, professeur émérite de génie biologique à l’Universit é de Pennsylvanie, exclut également les armes à micro-ondes radio. Un tel appareil brûlerait la peau des victimes avant d’atteindre le cerveau.
Alors que ce désordre semblait s’ étendre aux quatre coins du world, la diplomatie américaine exhorta Son perSon nel à se faire inspector par précaution. Les clients ont ensuite subi une série de tests (évaluant leur équilibre, leur audition, leur mémoire et leurs mouvements oculaires), do not les résultats n’ont rien révélé d’anormal.
Les scientifiques, cependant, ne nient pas les symptômes de leurs clients. Apr ès avoir enquêté sur 21 diplomates, Douglas H. Smith, directeur du Brain Injury Center de l’Universit é de Pennsylvanie, a rapporté avoir trouvé des signes de lésions cérébrales mais aucune preuve d’impact sur le crâne du client. Comme s’ il y avait » une turmoil sans turmoil »
Un agreement scientifique semble se dégager autour de l’hypothèse d’une » maladie psychogène de masse », Où » maladie fonctionnelle » Anciennement appelé « Panique cumulative », ce problem se propage parmi les perSon nes qui pensent avoir été exposées à une threat Pour leur santé. Si la threat n’est pas réelle, les symptômes Sont et peuvent avoir un effect long lasting sur les connexions cérébrales. Cette maladie implique que le traumatisme et le tension d’un individu peuvent avoir des conséquences bodies sur une autre perSon ne.
Ce n’est pas le leading exemple de ce type de mécanisme cérébral sournois. Serge Schmemann, éditorialiste à New York Times, raconte dans une tribune en avoir déjà été victime lorsqu’il vivait enRussie Il décrit ensuite une » contraction des yeux » dont il n’ a souffert qu’ àMoscou Le médecin de l’ambassade américaine lui avait expliqué qu’il avait des symptômes de « L’oeil de Moscou », une réaction du cerveau à un niveau de tension élevé, ici dû au fait de vivre dans un État perçu comme hostile.
Une autre explication aux Sons aigus entendus par les diplomates à Cuba a été avancée. Ces Sons seraient produits par le chant d’une espèce uncommon et peu connue de criquet, le Anurogryllus celerinictus
Diverses pistes étrangères rejetées
Les dernières victimes ont été repérées à Paris et à Gen ève à la mi-janvier 2022. Antony Blinken, le secrétaire d’État américain, a déclaré que le gouvernement américain se penchait activement sur la concern, et en avait discuté avec la Russie, officieusement soupçonnée par les États-Unis d’être la cause de ce mal. Moscou, ainsi qu’ à Cuba où le client zéro de la « Syndrome de La Havane », nie avoir joué un quelconque rôle dans cette affaire.
Les premiers cas de syndrome de La Havane ont été détectés dans la capitale cubaine fin décembre 2016. Il semblait n’affecter que les espions américains, puis s’ être propagé aux diplomates. Cela a jeté un froid sur les relations diplomatiques cubano-américaines, qui venaient à peine d’être rétablies. Le gouvernement américain a pris la décision de licencier une quinzaine de diplomates cubains de Washington, et après avoir hésité à fermer sa nouvelle ambassade à La Havane, a décidé de réduire de plus de moitié ses effectifs, passant de 54 à 18 representatives.
Apr ès un long discussion entre les administrations des deux pays, la piste cubaine a finalement été écartée. La diplomatie américaine est partie à la recherche d’un nouveau coupable. Moscou a été presque immédiatement mentionnée, vehicle les responsables américains ont estimé que la Russie avait le plus à gagner du gel des relations entre Cuba et les États-Unis L’administration Obama s’ était étonnée que les Russes ne soient pas intervenus lors de leur prise de pouvoir, alors que la fin de l’embargo était repetition au stade de projet.
La piste chinoise a également été relevée. Les responsables américains ont appris fin 2017 que Ra úl Castro, alors dirigeant de Cuba, avait suggéré en privé que la Chine Pourrait être responsable – ce que le gouvernement cubain nie. Quelques mois plus tard, le leading cas de « Syndrome de La Havane » a été détecté à Guangzhou, enChine Par la suite, le nombre de victimes n’ a fait qu’augmenter et le mal s’ est propagé aux quatre coins du world, de l’Australie à la Colombie, en passant par l’Autriche
La thèse d’une attaque par une puissance étrangère semble désormais presque définitivement écartée. Mais le directeur de la CIA, William J. Burns, a déclaré que l’agence de renseignement n’avait pas « pas terminé » Son travail. « Nous continuerons d’enquêter sur ces occurrences » il a affirmé.