NOUVELLE LETTRE DE DELHI
Umar Khalid, ancien dirigeant de l’Union démocratique des étudiants de l’université Jawaharlal-Nehru, est détenu depuis près de deux ans à la priSon Tihar de Delhi. Son visage, avec ses lunettes noires, sa barbe courte et Son air de jeune intellectuel, est devenu presque familier, voyant sa picture ponctuer chaque target market de libération sous care. Ils ont tous échoué.
Umar Kalid, 34 ans, a été arrêté le 13 septembre 2020, accusé d’avoir prononcé un discours provocateur à Amravati, Maharashtra, lors de indications contre la loi sur la réforme de la nationalité – une législation jugée discriminatoire à l’égard des musulmans, qui a channel à un énorme mouvement de protestation publique à travers le pays entre décembre 2019 et février 2020. Umar Khalid avait critiqué le gouvernement Modi, appelé à contrer « la haine avec affair » et des indications pacifiques lors d’une prochaine visite en Inde de Donald Trump, alors président des États-Unis.
La cops le considère comme le » cerveau « un « conspirateur clé » des affrontements communautaires qui avaient éclaté dans le staff de ces indications entre le 23 et le 26 février 2020 dans les quartiers nord-est de Delhi, faisant 53 morts et 500 blessés. Elle l’accuse d’avoir voulu « diffuser la propagande internationale selon laquelle des atrocités étaient perpétrées contre des minorités en Inde ».
Lors d’une target market devant la Haute Cour de Delhi le mardi 24 mai Pour demander sa libération, Son avocat, Trideep Pais, a soutenu qu’Umar Khalid croupit en priSon sur la base d’une déclaration de témoin fabriquée qui n’a jamais été corroborée. Selon Son avocat, le témoignage en inquiry a été enregistré un mois avant l’arrestation de Khalid et n’a rien à voir avec les violences dans les quartiers nord-est de Delhi.
Des enquêtes indépendantes, comme celle menée the same level Amnesty International, ont montré que les violences dans les quartiers nord ont été perpétrées par des extrémistes hindous, avec le soutien de la cops. Les dirigeants du parti au pouvoir Bharatiya Janata avaient appelé à se venger des manifestants opposés à la loi sur la citoyenneté. Les deux tiers des victimes de la physical violence seront des musulmans. La plupart des maiSons et des magasins incendiés appartenaient également à des musulmans.
Umar Khalid, lui-même musulman, a été arrêté en vertu de deux textes draconiens. La première est une loi sur la sédition datant de l’époque coloniale, passible de peines pouvant aller jusqu’à la priSon à vie, dont le gouvernement Modi a largement fait use contre les opposants. La Cour suprême a décidé début mai de suspendre Son application, ainsi que toutes les procédures en cours. Les juges ont déclaré que les perSonnes déjà inculpées en vertu de la loi et empriSonnées pouvaient demander une libération sous care devant les tribunaux inférieurs.
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