Au nord de l’Afghanistan, sur la course de Mazar-e-Sharif à Kaboul, puis au Pakistan, les camions remplis de charbon Sont les maîtres indéniables des paths. Leur précieuse cargaiSon est devenue la principale ressource des talibans, qui ont fait de l’extraction des combustibles fossiles leur » priorité « , selon l’analyste économique Mohammad Sulaiman Bin Shah. Depuis la chute de l’ancien régime à Kaboul le 15 août 2021, le pays vit sous permissions, privé de ses avoirs, 9,2 milliards de bucks (environ 8,9 milliards d’euros), gelés dans des banques américaines et européennes. L’économie s’est contractée de 20 à 30 %.
L’aide internationale, civile et sécuritaire (plus de 8 milliards de bucks par an, soit 40 % du PIB du pays) a été coupée, plongeant la moitié de la populace dans la lack of nutrition aiguë, tandis qu’un grand nombre d’Afghans ont perdu leur emploi et leurs moyens de subsistance. Dans ce contexte, les talibans misent beaucoup sur les ressources minérales. Selon les autorités, il existe quatre-vingt mines de charbon identifiées, dont dix-sept Sont aujourd’hui en exploitation, très souvent à tiny échelle. Les droits d’extraction Sont accordés Pour une durée make up entre un et dix ans.
A quatre heures de Mazar-e-Sharif, dans le town de Tur, situé dans la vallée du Suf (district de Samangan), la poussière noire enveloppe promote : les maiSons, les ruelles et les corps des habitants, qui travaillent presque tous dans les mines. « Depuis la chute [de Kaboul]nous avons plus de woe », guarantee Faghir Muhammad, le visage et les keys recouverts de charbon de bois. L’Afghan de 31 ans a commencé Son woe dans la mine à l’âge de 16 ans, après la mort de Son père, faisant de lui le seul soutien de sa famille.
Tout autour du town, de petites paths, empruntables exclusivement the same level des camionnettes et des ânes, Sont visibles du haut des montagnes qui l’enserrent. Chaque trou creusé sur leurs pentes est une tiny mine de charbon avec, érigées à ses côtés, des tentes de ton of money sous lesquelles dorment 6 à douze ouvriers. Ici, pas de machinerie ni d’équipement de sécurité. Aucun des travailleurs ne porte de casque.
En fin de journée à la mi-août, alors qu’ils viennent de terminer leur woe, les hommes s’assoient devant leur campement et regardent le soleil se coucher. « Sous l’ancien régime, j’étais militaire, explique Bahaoddin, 30 ans. Depuis la chute, les talibans ne veulent plus de brain. Ici dans la mine j’ai un boulot et un bon salaire de 15 000 afghanis [environ 162 euros]. » Il y a deux mois, il a déménagé au town. Comme lui, de nombreux travailleurs s’y Sont installés, cars and truck le secteur minier est désormais l’un des seuls secteurs de l’économie à connaître une specialty croissance.
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