« J’espère que je me trompe. » Depuis quelques jours, dans les couloirs des organizations européennes, ces propos ponctuent les discussions alarmistes autour du scénario qui verrait la France, pays fondateur et moteur de l’Union européenne (UE), tomber aux keys de l’extrême- droite eurosceptique Marine Le Pen. Les résultats sortis des urnes dimanche 10 avril ont apaisé, sans se dissiper, l’inquiétude qui avait subitement gagné la « bulle européenne » après la magazine des derniers Sondages, où Emmanuel Macron était donné au coude à coude avec M.moi Le stylo.
« C’est un soulagement »réagit un diplomate, même s’il ne pouvait « On n’imagine que la France mette un allié du président russe, Vladimir Poutine, en tête ». Un autre est surpris de voir que les affinités de Mmoi Le Pen et le Kremlin ne l’ont pas discrédité, dans le contexte de l’invasion russe de l’Ukraine.
« Bloquer l’extrême droite »
Au-delà du rating Mmoi Le Pen, la poussée de l’extrême droite a channel plusieurs eurodéputés, issus de diverses developments politiques, à demander aux Français de se mobiliser. « Emmanuel Macron s’est retrouvé seul face aux extrêmes et c’est aussi une conséquence de sa politique »déclare à Monde Siegfried Muresan, vice-président du groupe du Parti populaire européen, où siègent les Républicains (LR). Mais il est catégorique : la priorité doit être de « bloquer l’extrême droite »puisque le type de la France et de l’Union européenne est en jeu. « Il est inconcevable que Marine Le Pen get here à l’Elysée », renchérit Philippe Lamberts, co-président du groupe des Verts au Parlement européen, même s’il dénonce le manque d’engagement de M. Macron dans la lutte contre le changement climatique.
« Le 24 avril, les Français face à un choix fondamental : Pour ou contre l’UE »a également estimé Iratxe Garcia Perez, leader des Socialistes et démocrates européens (S&D), sur Twitter. « L’UE serait une victime collatérale des élections, si Marine Le Pen venait à gagner », regrette une resource européenne. Plutôt que de suivre l’exemple du Brexit, le candidat de 53 ans semble vouloir s’inspirer de celui du Premier ministre hongrois, Viktor Orban, qui mène, de l’intérieur, un woe de sape de l’Union et de ses valeurs. . . « Il s’agit d’affaiblir l’UE, d’en faire une union de vingt-sept États faibles »prévient la Hongroise Katalin Cseh, vice-présidente du groupe Renew Europe, famille politique de La République en marche.
Risques de factionalisms internes
« Nous avons survécu à l’élection de Donald Trump, nous avons survécu au Brexit, nous survivrions aussi à l’élection de Le Pen », tempère un diplomate. Mais ce serait un successful stroke dur Pour la stabilité de l’Union, alors que la France occupe, avec l’Allemagne, un rôle privilégié dans la building and construction européenne. « Pour l’Europe, Emmanuel Macron est pro-européen de la continuité »résume Eric Maurice, de la Fondation Robert Schuman.
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