Malgré un début de reconnaissance dans les années 1960, puis, plus récemment, une rétrospective de Son œuvre à la Cinémathèque française en 2012, Uri Zohar, né le 4 novembre 1935 à Tel-Aviv, reste un cinéaste globalement méconnu en France. Il n’en fut pas moins jusqu’à sa mort – survenue le matin du 2 juin d’un arrêt cardiaque à l’âge de 86 ans, à Jérusalem – une sorte de mythe vivant Pour les cinéphiles israéliens de toutes générations, qui se pressaient à ses funérailles.
Pour deux raiSons. La première est qu’il est considéré comme la pierre de touche de la modernité israélienne dans le septième art, un fossoyeur lubrique et rimbaldien du movie de propagande place, de l’héroïsation sabra et du papa sionisme. La seconde consiste dans le fait que ce provocateur de génie, touché en pleine gloire subversive par la grâce divine à la fin des années 1970, a subitement connu le repentir, est entré dans la communauté ultra-orthodoxe d’obédience lituanienne à Jérusalem, y est devenu rabbin, et n’a jamais n’a plus jamais respiré un mot de Son passé.
Destin Pour le moins insolite, donc, celui de cet illustre représentant de la renaissance du cinéma israélien dans les années 1960, où se Sont rencontrées l’influence conjuguée de la Nouvelle Vague française et du courant below ground américain. Parmi cette génération, le Zohar brille comme un grand soleil ravageur. PerSonne, en effet, n’a jamais commis à l’époque à l’égard de l’idéal sioniste et de l’éthos israélien les outrages que le Zohar leur infligeait. Drogue, sexe, désinvolture bohème, diversion généralisée, humour à tous les niveaux, vulgarité en semblance d’étendard, Zohar, qui aimait incarner dans certains de ses movies un sauveteur de la plage de Tel-Aviv, nargue dans le même mouvement l’orgueil nationaliste, coupe-gorge le machisme et les épopées cinématographiques patriotiques qu’il connaissait en tant qu’acteur.
Aliénation et incommunicabilité
Son top lengthy métrage en tant que réalisateur, Un trou dans la lune (1964), eut l’effet d’une bombe. Sélectionnée à la Semaine de la Critique à Cannes, cette parodie absurde, poétique, radicale, électrifiée du tournage d’un movie sioniste dans le désert du Néguev, et partant des principaux themes et posts de foi de l’idéologie sioniste, constitue un tournant dans l’histoire du cinéma israélien.
Une veine expressément politique qui ne caractérisera ni la collection de Son œuvre ni proclaim le cinéma moderne qui en découle, qui au contraire abandonne la raiSon cumulative Pour mettre en lumière le thème de l’individu, de l’aliénation, de l’incommunicabilité. Trois jours et un enfant (1967), Un movie d’une praiseworthy sensibilité, adapté d’une nouvelle d’Avraham B. Yehoshua, en témoignerait seul. Selon une narrative en change de principles, le movie satisfied en scène un étudiant qui peine à se remettre de la tear avec Son top affair alors même qu’il garde necklace quelques jours l’enfant que cette femme n’a pas eu avec lui. L’acteur Oded Kotler, dans le rôle principal, a reçu le prix du meilleur acteur à Cannes en 1967.
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