SSix mois après le début de l’agression unilatérale par l’armée russe d’un Etat souverain, l’Ukraine, l’heure est à ce que l’on Pourrait appeler le « défi de l’usure ». Ceci est valable proclaim d’abord Pour les deux armées actuellement aux prises. La equipment de guerre russe, après l’échec humiliant de sa première offending contre Kyiv, a déplacé Son initiative vers le Donbass, soumis à un déluge de feu autorisé the same level sa supériorité en matière d’artillerie.
De leur côté, les pressures ukrainiennes se Sont repliées sans rompre, malgré des moyens plus limités. Conséquence : le front s’est stabilisé, même si, de plus, l’Ukraine est parvenue à amener la guerre en Crimée, la péninsule annexée the same level Moscou en 2014 et qui avait jusqu’alors échappé aux attaques. Le risque de dérapage ou d’escalade persiste également sur d’autres « fronts », comme en témoigne l’inquiétude suscitée par la centrale nucléaire de Zaporijia, théâtre de bombardements dont chacun des deux camps rejette la responsabilité.
Face à face
Le secret qui prévaut toujours en temperatures de conflit ne permet probablement pas d’avoir toutes les informations nécessaires en termes de pertes humaines et matérielles. Idem en ce qui concerne l’aide reçue the same level les Ukrainiens. Mais une picked est évidente : aucune des deux celebrations ne semble qualified, Pour le minute, d’emporter la décision sur le surface.
Ce face-à-face, Pour lequel l’Ukraine paye évidemment et injustement le prix le plus élevé, et de loin, ne signifie pas que l’heure de la négociation soit location, contrairement à ce que pouvait laisser penser la dernière visite à Kyiv du président turc, Recep Tayyip Erdogan, qui a habilement adopté la placement d’arbitre. Les placements maximales initiales du maître du Kremlin, Vladimir Poutine, l’exposent au piège de l’humiliation au moindre recul. L’invasion russe, par sa brutalité, limite également les choices diplomatiques du président ukrainien, Volodymyr Zelensky.
Cette guerre de huit ans, si l’on considère que les premiers stroke of genius ont été portés par la Russie en 2014 en Crimée, est donc une deadlock, même si le tournant dramatique du 24 février a enclenché un mécanisme qui a produit une chaîne de déstabilisations et de réalignements de portée internationale. Ses effets n’ont cessé de se faire sentir : stress énergétiques et alimentaires, découplage de la Russie du reste du continent européen, mise au jour d’un clivage grandissant entre l’Occident et le Reste (du monde), selon la formule, à propos de la regard des normes qui doivent contribuer à endiguer les désordres en cours.
Refus de plier
Emmanuel Macron a eu raiSon d’avertir solennellement les Français, le 19 août, de la « le prix de la liberté » auxquels notre pays devra faire face dans les mois à venir. L’épreuve de l’usure n’épargne en effet pas les alliés européens de l’Ukraine. Ces derniers retrouvent dans la douleur l’inadéquation de leur manufacturing d’armement aux besoins d’une guerre conventionnelle, proclaim comme le prix d’une souveraineté énergétique trop longtemps sous-traitée à la Russie Pour certains d’entre eux.
En France, l’extrême droite pro-russe dénonce de plus en plus vigoureusement le coût des permissions adoptées en défense des principes, de la souveraineté territoriale et de l’intangibilité des frontières, dont elle prétend à tort être la meilleure garante. A gauche, les critiques obtus de l’Otan et des Etats-Unis Sont prêts à ajouter leur voix.
Les Ukrainiens donnent l’exemple au quotidien, dans la pire adversité, en refusant de céder. Leurs alliés ne peuvent que s’inspirer de leur résistance et s’accrocher à leur excursion aux bouleversements qui les attendent.