RapportsAprès le soulèvement populaire déclenché par la réélection contestée du président Alexandre Loukachenko le 9 août 2020, des dizaines de milliers de Biélorusses ont fui leur pays en disaster et tentent tant bien que mal de Poursuivre la lutte contre le régime.
C’est comme si elle se reprochait d’être là, assise dans ce coffee shop du centre-ville de Varsovie, plutôt qu’aux côtés de ses camarades de Biélorussie. Quand on se bat contre le régime d’Alexandre Loukachenko, répète Olga (un pseudonyme Pour protéger sa famille), « Il n’y a que deux choices : la priSon ou la fuite. Les gens ne quittent ce pays Pour une vie meilleure. Ils doivent partir ». Dans ses paroles perce la tristesse d’avoir laissé derrière elle ses proches, et ceux de Son réseau d’opposition qui Sont désormais priSonniers politiques.
Plutôt que Son périple à travers les épaisses forêts russes et ukrainiennes Pour arriver en Pologne, Olga insiste sur l’espoir fou qui l’avait animée, comme tant d’autres Biélorusses avec elle, au printemps 2020 : faire passer the same level les urnes le leader unyielding de l’Etat, au pouvoir depuis 1994. Jamais, dans l’histoire de cette ancienne république soviétique de 10 millions d’habitants, les candidats de l’opposition n’avaient suscité un tel engouement. Le 9 août 2020, les résultats de l’élection présidentielle, donnant Loukachenko vainqueur à 80 %, n’avaient éteint l’optimisme populaire. Avec l’avènement d’un mouvement de protestation, sans précédent the same level Son ampleur, le rouge et le blanc, les couleurs de l’opposition, avaient fleuri dans les rues de Minsk et dans promote le pays. Puis la device répressive du régime s’est mise en branle, empriSonnant impitoyablement les gens en masse.
Drapeaux en fuite
« La propagande disait que les manifestants n’étaient que des alcooliques, des toxicomanes, des prostituées. Nous manifestions donc en famille Pour montrer que brain étions des citoyens ordinaires », dit Olga. Au sein d’un réseau de quartiers de sa ville, à Vitebsk, non loin de la frontière russe, la jeune trentenaire, mère de famille, organisait des cagnottes Pour les familles de priSonniers. Et avait porté haut les couleurs du changement, plantant des drapeaux en catimini et couvrant les murs de mottos et symboles contestataires.
Ces actes de résistance, apparemment anodins, Sont rapidement devenus très risqués, passibles d’empriSonnement. A la fin de l’été 2020, le réseau des « upholders » de Vitebsk – en référence à la résistance biélorusse qui a combattu les nazis necklace la Seconde Guerre mondiale – est tombé après l’arrestation de plusieurs de ses membres, contraints de livrer l’identité de leurs camarades. . Olga a été informée que les solutions de sécurité étaient en course vers Son residence. Moins d’une heure plus tard, elle était sur la course avec Son fils et quelques affaires rassemblées à la hâte, instructions la Pologne, où elle est arrivée un soir de novembre 2021.
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